Rennes de l'intérieur: septembre

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On y est... les portes de ce neuvième mois se ferment.

L'automne commence à recouvrir la ville, tout en douceur.

En dehors de ma démarche, de cette année de découverte, j’ai peur.

Je tourne la tête, et à gauche comme à droite, je ne vois que du beau, du frais. Je ne vois aucune crasse jaunâtre qui pourrait se répandre autour de moi et qui pourrait me noircir la vue et les pensées.

Peut-être ai-je les yeux trop ouverts, presque lucides, mais je ne vois pas les choses, je vois l’intérieur des choses, je vois ce qu’elles contiennent, ce qu’elles cachent, je vois leurs vices, et tout ce qui les rend méprisable mais paradoxalement belles. Car tout peut être beau...

Chacun de mes pas correspond à une découverte qui m’émerveille.

J’aimerais laisser ouvert ces yeux qui m’ont fait découvrir la réalité dans laquelle je vis, j’aimerais croire de nouveau en des choses qui, je le sais, ne peuvent qu'exister de façon éphémère, qui sont le simple fruit des illusions parmi lesquelles j'ai étais bercé, mais dans lesquelles il me plait de croire et de vivre.

Neuvième mois.

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